Le site est actuellement en construction ; les informations concernant Trelevern seront mises à jour prochainement.
Trélévern se trouve à la frontière de deux pays: cote de granit rose à l'ouest et Trégor goelo à l'est.
L'ensemble des informations suivantes est un extrait du guide d'accueil "pays de Trégor et goëlo" que vous pouvez trouver dans les offices de tourisme et syndicat d'initiative des cotes d'armor.
La ville de Bégard o été édifiée près
de l'emplacement de l'ancienne abbaye cistercienne de Bégar vendue comme
Bien National à la Révolution. La commune naquit officiellement
en 1793 par la fusion de cinq paroisses d'avant 1789.
L'abbaye de Bégar fut fondée en 1130 par les moines cisterciens
sur un territoire, où selon la légende vivait un ermite Raoul
(parfois appelé Bégar), et elle devint au cours des siècles,
un établissement important qui régentait l'activité agricole
et économique d'un vaste secteur au- delà du Trégor.
De l'Abbaye il reste aujourd'hui le bâtiment conventuel du XVIIIe siècle,
les anciennes écuries et anciennes cuisines (ne se visitent pas).
A la limite de Bégard et de Prat, l'étang de Poulogwer est un site apprécié. Il dépendait autrefois de l'abbaye de Bégard.
Un sentier de randonnée balisé à partir d'Armoripark, permet la découverte d'une vallée pittoresque et de la campagne aux alentours.
Joliment située dans un enclos avec calvaire, cette église remonte aux )(VI et XVII siècles. On remarquera le clocher mur de 1577, le porche sud et deux fenêtres du XVI. Porche ouest de style Renaissance. Les bois polychromes ornant le porche nord ou les sablières intérieures sont tout à fait remarquables. La chapelle est dédiée à Ste Geneviève (Jenovefa). D'autres sources évoquent le saint d'origine cornouaillaise Génossan.
Les parties les plus anciennes de l'église sont la chapelle latérale sud et deux travées du bas-côté qui datent sans doute de la fin du XV siècle, comme en témoigne la belle rosace flamboyante du transept sud. La paroisse de Botlézan, mentionnée dès le XIII siècle, était placée sous la protection de Ste Tunvel.
Chapelle rustique consacrée à St Meven ou Méen ou Ewen. On remarquera la façade ouest avec son clocher de style Renaissance comportant une tourelle et des sculptures (têtes d'homme et de femme). Belle porte flamboyante et sur le transept sud, une sculpture représentant un marchand drapier (installée vraisemblable ment en 1857).
Haut de plus de 8 mètres, c'est un des mégalithes les plus remarquables de la région.
Son nom signifie Brigitte en breton.
Cet ouvrage de 1523, avec son clocher à jour, est l'un des plus élégants du département. On remarquera à l'extérieur, une sablière sculptée représentant une chasse à courre. A l'intérieur, un magnifique retable de bois sculpté polychrome, l'enfeu de Jehan du Perrier, fondateur de la chapelle et le gisant d'un autre du Perrier, plusieurs bénitiers et statues anciennes. A remarquer également les nombreuses sculptures des poutres et sablières et notamment une des représentations macabres les plus originales de Bretagne.
dédiée à Sainte-Brigitte, édifiée en 1553, l'église de Berhet a été entièrement reconstruite en 1850 selon le même plan et avec les mêmes matériaux que l'église primitive.
Construite en 1884 - Une pierre du chevet date du XV siècle et porte
les armes de Rostrenen
Reconstruite en 1824, elle remplace très certainement l'ancienne chapelle Coz du château de Kerham elle abrite une statue de Saint Nicolas et de la Vierge.
(Age de Fer - hauteur 1 ,5 m)
Selon la tradition, cette stèle a le pouvoir de rendre la fécondité
aux femmes et de faire marcher précocément les enfants venus se frotter
contre elle. Située dans l'endos de la Chapelle Saint-Nicolas.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Caouénnec était une succursale de celle de Cavan au diocèse de Tréguier. Le "treff de Couhannec" possédait une église dès 1476. L'ancienne commune de Lanvézéac était, lors de sa fusion avec Caouènnec, la commune la moins peuplée du département (68 habitants en 1968).
Le clocher est la partie la plus ancienne. Sa base porte la date de 1760 et est flanquée de demi tourelles avec dôme en pierre et surmontée d'une toute petite flèche à six pans. Un porche du XVI siècle a été conservé sous la chambre du Suisse. Dans l'église, un habit de Suisse datant de 1850 a été restauré et mis sous vitrine.
dans l'enclos, sculptée sur ses deux faces et datant probablement de 1680.
Calvaire en pierre du XVI siècle avec une croix sculptée des deux côtés.
Son nom signifie " Chouette " en breton.
La commune de Coton a longtemps conservé les traces archéologiques
d'un riche et très ancien passé: tumuli, dolmens, menhirs. .des
périodes néolithique et gauloise, et des éléments
de bronze de l' époque gallo-romaine, période pendant laquelle
Cavan était une étape de la voie romaine qui menait de Carhaix
à Tréguier.
Au moyen âge, la paroisse de Coton remonte dans les archives à
au moins 1031 lorsque la vicomtesse Royanteline y fonda une communauté
de filles.
L'origine du nom de la commune adonné lieu à plusieurs hypothèses,
plus ou moins vraisemblables autour du mot breton Kaouan qui signifie chouette
ou chat-hurlant, ou autour du nom de St-Garon, un moine irlandais qui débarqua
en Armorique au VI siècle avec St-Efflam et qui est le saint patron de
la paroisse.
Au XVI siècle, pendant les troubles de la Ligue qui virent s'affronter
les troupes royales à celles du Duc de Mercur, le pays de Cavan,
entouré de trois importantes forteresses Coal-Nizan, CoatFrec et Tonquédec)
fut ravagé.
Pendant la Révolution, le vicaire de Cavan, l'abbé Le Gall fut
arrêté et guillotiné à Lannion. La première
municipalité fut élue en 1790.
Dédiée initialement à St-Garan, elle conserve des parties importantes du XIV siècle (les quatre grandes arcades sud) et du XV siècle (les piliers nord). Beau clocher à tour carrée de 1744.
Propriété privée visible de la route (direction de Bégard). Beau manoir à cour close d'influence normande.
à proximité du bourg celle jolie promenade a été aménagée et agrémentée de jeux et de sculptures de David Puech Guy Roussel, Kita et Yvon Ollivier-Henry pour le grand plaisir des admirateurs du bois de la pierre et de l'ardoise.
conférences sur l'histoire de l'art, ateliers, stages arts plastiques, artisanat d'art, exposition.
Coatascorn signifie "le bois dur comme l'os" ou "le bois de la
gelée". Cette commune agricole de 230 habitants est entourée
de deux très belles vallées, celle du Jaudy et celle du Poulloguer
que le promeneur aime à découvrir.
Le village ramassé autour de l'église St Maudez et du Presbytère
reste typique du Trégor rural. Les maisons de pierre, les murets le long
des rues donnent à celte localité un charme singulier.
cette église de construction récente (1885-1886) dans son ensemble possède une tour du XV siècle surmontée d'un clocher de 1717, témoins de la construction antérieure. Lors de sa réédification en 1860, on utilisa les matériaux anciens.
Dès 1182, une charte énumérant les biens des Templiers
en Bretagne fait mention de Coatreven. L'un des seigneurs du lieu est chevalier
croisé en 1248. La paroisse est mentionnée lors du procès
en canonisation de Saint-Yves en 1 330.
Edifiée par les seigneurs du Botil, elle comprend des fragments de vitraux du XV siècle en cours de restauration, mais le bâtiment actuel date de 1852.
Le clocher-pignon à balustrade de 1743 et une tourelle d'escalier surmontée d'un dôme sont des éléments architecturaux typiquement trégorrois. Dans le transept nord, un autel de 1696, accompagné d'un retable ou maître-autel également surmonté d'un retable orné d'un panneau représentant des scènes de la vie de la Vierge. A noter: des incrustations d'ossements à leurs angles.
Hengoat est une petite commune rurale pittoresque du Trégor qui n'ayant pas connu de remembrement et étant très pourvue en eau, est remarquable par son bocage, ses talus, ses bois (Hengoat signifie le chemin du bois), ses espaces d'eau (lavoirs, fontaines, puits, captages, routoirs, moulins...), son architecture en pierre.
Quelques sites ou événements sont attachés à Hengoat:
- A proximité du bourg, le crime par pendaison que Charles Le Goffic
raconta dans son roman " Le crucifié de Kéraliès "
- La Gwerz de Stang Bizien
- Le calvaire de Keringant (vers 1691)
- L'église Saint-Maudez et ses objets classés
- Les anciens châteaux de Trolong et du Rumain (XVI siècle). En
1791, le château du Rumain fut investi par la garde nationale de La Roche
Derrien et le comte du Rumain y mourut; son fils fut chef des Chouans de la
région de Lannion sous les surnoms de Pipi Gouez (Pierre sauvage) et
de Tonnerre. Aujourd'hui, il reste de ces deux manoirs les colombiers et des
vestiges de bâtiments. Le Rumain assure main tenant une activité
d'hébergement touristique rural (gîte, chambres d'hôtes).
Il semble que le nom primitif de cette île était" Enez Poull "(île de la Mare), mais il fut mal traduit et devint Enez Hyar (le mot Yar signifiant Poule en breton. Beau point de vue sur les îles proches.
Allée couverte (MH) et restes du cromlech (cercle de menhirs) de Men-Ar-Rompet : sur la route qui mène à l'île A Poule. Suivre le panneau indicateur. L'allée se trouve dans un champ en bordure de grève.
Visite extérieure uniquement. Cette chapelle se situe dans un endroit
déjà cité vers 1050 dans la troisième vie de St
Tugdual.
Croix du cimetière de Notre-Dame des Neiges (XVI) : Elle se trouve aujourd'hui
dans le nouveau cimetière.
Ensemble de Langouérat
aujourd'hui en ruines, elle a conservé son campanile et de belles portes. Située au coeur d'un hameau, elle constitue un ensemble attachant avec sa croix à personnages (1595). Fontaine (1732) récemment restaurée.
Vallée de 2,5 km de long avec sentier pédestre, parcours sportif et jeux pour enfants.
Landébaêron est un très vieux village, sans doute bâti
à l'emplacement d'un ancien castrum romain, comme en témoigne
" le trésor de Landébaèron", plusieurs centaines
de pièces romaines découvertes au lieu-dit "Ker Golled",
la Ville Perdue.
Chevet, porte du clocher du XIV s. ; porche et longère sud du XV longère nord et chapelle sud du XVI siècle. On remarquera à l'extérieur le clocher à jour de 1657.
Une légende raconte que l'une des fontaines est d'eau salée et l'autre d'eau douce.
Camp de l'époque gallo-romaine dont les vestiges ont été classés en 1957.
Elle abrite un gisant du XIV' siècle dit de Sainte Pompée, mère de Saint Tugdual
Vaste bâtiment datant de 1750 et entièrement restauré. Il accueille aujourd'hui la mairie.
situés entre Langoat et la Roche Derrien, ils offrent une très jolie promenade aménagée.
Un temple du soleil à deux pas de l'église chrétienne . Il faut dire que le disque d'où partent les rayons gravés sur un chapiteau de cet édifice singulier, a de quoi alimenter les hypothèses les plus fantasques. Cette " rotonde " à double enceinte et percée de 12 portes a longtemps été considérée comme un temple gaulois. Aujourd'hui, les spécialistes s'accordent à penser qu'il s'agit d'une église romane (fin XI ou début du XII siècle) bâtie à l'instar du St sépulcre de Jérusalem..
Lanloup a deux racines : Lan qui désigne un territoire religieux et Loup qui est le nom de son patron. C'est donc originellement parlant un territoire religieux dédié à Saint-Loup. Selon la tradition, un petit monastère aurait été fondé à cet endroit par Saint-Samson entre 550 et 553.
elle date des XV (transept) et XVI siècles (porche sud et pignon ouest), 1720 (choeur) et 1767 (chapelle sud). Joli clocheton mural flanqué d'une tourelle.
Eglise classée Monument Historique en 1910 ainsi que le calvaire (XVI - socle 1758) situé dans le cimetière.
les seigneurs de Lanloup y exerçaient leur
juridiction et y tenaient leurs assemblées de justice.
Manoir de la Noe-Verte (XV - XVI siècles) : il est entouré d'une
double enceinte : une extérieure en bordure de route sur laquelle s'ouvre
le grand porche flanqué de deux tourelles à meurtrières
et datant des guerres de la Ligue ; une intérieure au bas de la grande
allée, fermant la cour dans laquelle on pénètre par un
second porche accolé d'une petite porte pour piéton. On y trouve
l'un des derniers colombiers encore en activité dans les Côtes
d'Armor.
Propriété privée. Visite du parc possible de 10h à 17h sauf le samedi et le dimanche.
Un restaurant est situé dons les dépendances du manoir: mariages, banquets -
Ancien logis des seigneurs de Lanloup dont le blason Figure au dessus d'une porte, il est devenu la propriété de la famille Ropartz en 1794. Le compositeur Guy Ropartz (1864-1955) inhumé dans le cimetière paroissial, y a vécu ses dernières années.
autour de cette chapelle se situait l'ancien cimetière de Lanloup, désaffecté au XVII siècle, et qui avait donné son nom au village de Ker Verret (en breton verret signifie cimetière). Il subsiste encore une tombe qui, selon la tradition, serait celle de Saint-Mélar ou Méloir : les mères de famille venaient y déposer leurs enfants dans le but d'obtenir force et agilité pour leurs membres.
Classée Monument Historique depuis 1930. L'édifice date du XVI siècle et présente des ornements du gothique flamboyant au niveau des deux portes. Par contre, le clocheton s'encadre de petits motifs Renaissance. La chapelle était dédiée primitivement à St Jérome (statue au-dessus de la vitre du choeur) qui vécut au IV et début V siècles. Ayant séjourné longtemps en Palestine, il est surtout connu pour sa traduction latine de la bible, la "Vulgate", officiellement en usage dans toute l'église jusqu'au Concile Vatican II. Cette chapelle fut ensuite dédiée à Marie, et s'appelle depuis Chapelle Notre-Dame de la Salle.
XI siècle: Saint Maudez, né en Irlande, établit son monastère sur le territoire de la future paroisse de Lanmodez, d'abord à terre puis sur l'île dite alors Guelt Enès (aujourd'hui île Maudez). C'est là qu'il mourut.
Allée couverte (MH) située sur I'estran de l'île Coalen:
Il ne reste que des ruines à cet endroit.
Le porche date de 1768 et le reste de l'édifice de 1785. Christ en croix classé MH.
(1753) appelée également autrefois chapelle de La Villeneuve.
(vers 1700) route de Pleubian
Sentier à thème : Le long de la baie de Pommelin.
Cette commune est située en bordure de l'estuaire du Trieux à l'endroit où la rivière du Trieux mêle ses eaux à celles de la Manche pour Former un véritable bras de mer.
Possède un élégant clocher-pignon flanqué de deux tourelles et coiffé d'un clocheton percé d'arcades recevant les cloches. Ce type de clocher très particulier, se retrouve pratiquement dans toute la presqu'île.
A l'intérieur bateau ex-voto de 1651 (classé MH), statue de bois polychrome du XV siècle (classé MH} croix en fer forgé.
Visite guidée en juillet et août
Appelée également Croos Ru (la Croix Rouge).
Fontaine à proximité.
Propriété privée visible de la route et qui abrite la " Crèperie du Moulin à Mer " , sur la route qui part du port vers Lanmodez. Très belle façade.
À proximité de la Crêperie du Moulin à Mer.
Panoramas
Près de Kermouster, beau panorama sur l'estuaire du Trieux et sur l'île à Bois, sur Bréhat et Loguivy-de-la-mer.
Espace botanique
Dans un vallon boisé près du phare des Perdrix, traversé par le GR 34, une centaine d'espèces identifiées par des fiches signalétiques.
Elle fut restaurée et remaniée en 1860. Eglise très rustique avec son porche de guingois et son clocher typique du Trégor.
Paroisse de Saint-Yves (Yves Hélori), patron des avocats, né au Manoir de Kermartin (aujourd'hui disparu) en 1253 et mort au même endroit en 1303. Il fut canonisé en 1347, moins d'un demi-siècle après sa mort, fait exceptionnel en Bretagne.
Ancienne chapelle dont la voûte fut achevée en 1418.
Très beau colombier du XIII siècle et dernier vestige du manoir de Saint-Yves. Il existait deux colombiers, signes d'un riche et grand domaine le plus ancien avait été édifié par les grands- parents d'Yves et le second par son père.
Ancienne résidence des desservants de la chapelle de Kermartin. ( Propriété privée : visite possible à certaines dates).
" 1202-2002, l'Abbaye de Beauport fête ses 8 siècles d'histoire ! "
Vaste domaine naturel parmi les plus exceptionnels de Bretagne.
Richement implantée entre bois et mer, dans une anse abritée de
la baie de Paimpol, l'abbaye de Beauport, fut pendant tout le Moyen Age l'un
des pôles économiques les plus importants de la région :
elle institua la fameuse foire aux moines, construisit des digues et un port,
accueillit des pèlerins anglais sur la route de Saint-Jacques de-Compostelle.
Après un déclin amorcé dès le XVè siècle,
l'abbaye fut rachetée comme bien national après la Révolution
et classée "Monument historique" à l'initiative de Prosper
Mérimée. Propriété privée jusqu'en 1993,
elle appartient depuis au Conservatoire de l'espace littoral qui a entrepris
de relever le défi de sa restauration avec l'aide de la Ville de Paimpol,
de la Communauté de Communes de Paimpol-Goèlo, du Conseil Général,
du Conseil Régional, du Ministère de la Culture et de l'Europe.
Le monument est ouvert à la visite tous les jours de l'année et
propose des animations culturelles qui font de la découverte de Bellus
Portus une étape incontournable de votre séjour en Pays de Trégor-Go
: ateliers pédagogiques, visites commentées (fr. angl. allemand),
balades nature, rétrospectives photographiques " Regards d'artiste
autour de Beauport ", cycles de conférences
http://www.vedettesdebrehat.com/
A 2 km de Bégard sur la route de Louargat (RD1 5). Le mégalithe haut de 8 mètres, mesure 11 mètres de tour à la base.
Au sommet du Menez-Brè {MH). Porche et docker du XVII.
Fonts baptismaux et croisillon sud du XVI, sacristie de 1637. Magnifique retable du Rosaire du XVII siècle et sept panneaux de bois sculptés du XVI siècle.
Connue surtout pour ses panneaux de porte sculptés en 1593
Dans un triangle formé par les communes de Pédernec Louargat et Tréglamus, s'élève le Menez Bré (302 m d'altitude), traditionnellement considéré comme le point culminant des Côtes d'Armor. Magnifique panorama (table d'orientation) s'étendant des Monts d'Arrée jusqu'à la Côte de Granit Rose.
Le Saint Patron de cet endroit est Saint Hervé, moine barde et aveugle.
La commune de Penvenan se compose de trois pâles, le bourg, Port-Blanc et Buguélès.
Début XVI siècle, ancienne chapelle avec son calvaire et son enceinte. Tour de guet (XII) servant aujourd'hui de sacristie à l'église.
Visite intérieure en juillet et août tous les jours : le matin (10h30- 11h30) et le soir (15h-18h)
Visite extérieure, calvaire de 1516
Château de Crec'h Bleiz
Visible à partir de la baie de Pellinec
Site naturel remarquable classé (site départemental) situé à Port-Blanc près de la tour de la Sentinelle.
Panorama remarquable sur l'archipel le long de la route qui relie buguélès à Plougrescant.
Banc de galets entre le Pont des Druides et l'île Iriec.
Chaire à prêcher de l'ancien cimetière (vers 1500) (MH),
située près de l'église sur la place, la chaire entoure
un calvaire. Le muret circulaire est orné sur la partie supérieure
d'une frise de sculptures représentant divers épisodes de la Passion
du Christ. Ce monument aurait servi de "prototype" pour la création
des grands calvaires du Finistère. Il serait la première tentative
de calvaire historié en Bretagne.
Aujourd'hui propriété communale, visible à l'entrée
de Pleubian. Restauré à ce jour, ce manoir comprend une bibliothèque
municipale, des salles de réunion pour séminaires, et une salle
de réception de 55 places d'un très joli style avec une cuisine
relais.
Pour tout renseignement, réservation ou visite, téléphoner
au 02.96.55.52.17.
Propriété privée, visible de la route. Partie ouest et tour d'escalier du XVI parue est rajoutée plus tard.
Propriété privée, visible de la route en arrivant à Port Béni. Ancien manoir de très bel aspect avec son portail double et sa tour ronde coiffée d'un comble quadrangulaire. Corps de logis et dépendances imposants et enclos muré.
Restaurée en 1876, située sur la route de l'Armor Pleubian. Dans l'enclos, une belle et curieuse croix de Saint-Antoine de 1769.
Humble chapelle dans un placître boisé, autel extérieur de pierre et croix naive du XVII siècle. Une pierre portant la date de 1652 a été insérée dans la chapelle.
Site naturel classé exceptionnel. Flèche littorale de 3 kms de long sur maximum 30 m de large, constituée de sable et de galets semés de quelques plantes épineuses. Cette curiosité géologique est une accumulation d'alluvions. Au large du sillon, phare des Héaux de Bréhat : le plus haut phare de haute mer de France (145 m) datant de 1839 et situé à l'extrémité d'un plateau rocheux nommé les Héaux.
Tertre de 41 m de haut avec un sémaphore et les ruines d'ouvrages fortifiés allemands, témérairement attaqués par des résistants en 1944. Ce point culminant commande une vue d'ensemble sur la presqu'île (table d'orientation) depuis la pointe de l'Arcouest jusqu'au Sept-Iles.
Pleudaniel possédait au lieu-dit Botloy, une forteresse importante aujourd'hui
disparue (démantelée en 1592, pendant les guerres de la Ligue)
" Depuis les invasions Vikings du X siècle, l'importance de l' estuaire
du Trieux, navigable jusqu'à Pontrieux avait été largement
démontrée, et un réseau de Forteresses s'était élevé
sur ses rives. De Bréhat à Chateaulin-du-Trieux, l'estuaire en
comptait dix judicieusement réparties à chaque méandre
de la rivière (Botloy, La Roche Jagu, Frynaudour), ou se faisant face
lorsque le cours d'eau s' élargissait comme Coz-Castel en Plounez et
Coatmen en Lanmodez ".
(Les Cahiers du Trégor, Bulletin du Club d' archéologie et d'histoire
de Bégard juin 1986).
Restaurée à la fin du XVIII, avec portail ouest (1688), porche
sud (1705) ossuaire (1172) et clocher (1692). Visite intérieure possible.
Chapelle Notre-Dame de Coz-Iliz (la vieille église) (1716) avec porte
du XVI siècle. Fontaine à proximité. Ensemble privé.
La commune de Pleumeur était vers 1034 appelée Magna Plebs, c'est-à-dire la grande paroisse, par opposition à Pleubion, qui était Parva Plebs ou la petite paroisse.
très belle croix d'un modèle appelé " croix de peste ". Ces croix furent érigées pendant le XVI siècle pour conjurer ce fléau ou en action de grâce après sa disparition. Les protubérances de pierre qui parsèment le fût de la croix symbolisent les bubons de la maladie.
contenant des autels du XVIII siècle, dont le maître-autel classé MH, une chaire de 1751 (MH) et un confessionnal de 1769 inscrit à l'inventaire supplémentaire.
propriété privée visible sur la route de Tréguier à Paimpol au niveau de Kérantour.
Propriété départementale depuis 1958, ce château a été entièrement restauré. Il possède côté cour une façade comportant beaucoup d'ouvertures (fonction d'habitation seigneuriale) et côté rivière une architecture défensive importante (tours de guet, chemin de ronde...) qui atteste sa fonction militaire, en bouclant l'estuaire du Trieux.
Le Domaine de La Roche Jagu est un centre d'expositions temporaires et le parc,
(56 ha) entièrement restauré et aménagé, offre de
nombreuses promenades.
L'histoire de Plouec-du-Trieux fut étroitement liée à celle
de Pontrieux jusqu'à la fin du XV siècle.
La forteresse de Châteaulin en Plouec (aujourd'hui disparue) défendait
la ville de Pontrieux et quiconque s'en rendait maître pouvait alors faire
main basse sur la ville.., ce qui se produisit en 1344, 1488, 1489 et 1490.
Dédiée au Saint vétérinaire qui vécut à Plouec au XIV siècle, elle comporte une chapelle intérieure du XIV siècle, un ossuaire de 619 et une sacristie de 730. Près de la ligne de chemin de fer, fontaine de Saint-Jorand (XVII siècle.)
Inscrite ainsi que son enclos boisé à l'inventaire supplémentaire
des Monuments Historiques.
Présence dune ancienne voie romaine avec menhir vers la commune de Brélidy.
Tour de la fin du XII siècle Flèche en plomb (1612) penchée.
Très belles peintures Intérieures et tombeaux remarquables. Reliquaire
de Saint Gonéry. Autour de la chapelle, cimetière clos avec calvaire
chaire extérieure. Visite possible toute l' année s' adresser
au magasin de souvenirs en face.
Pas de visite intérieure.
Situé ou lieu-dit Toul-an-Stiffel
(mère de St Gonéry) sur l'île Loaven
Accessible à marée basse. Accès libre à l'oratoire,
mais le reste de l'île est privé.
Chambres d'hôtes.
Site naturel remarquable. Pointe la plus septentrionale de Bretagne
Site exceptionnel. Célèbre petite maison entre les deux rochers
(propriété privée).
La totalité de la côte (18 kms avec les îles) forme un ensemble
sauvage et naturel. Nombreux circuits pédestres.
Visite extérieure possible du 1er avril au 1 octobre, le week-end de 10h à 19h.
Suspendue au-dessus de la rivière du Guindy, elle doit son nom à l'ancien couvent, situé sur la rive, côté Plouguiel ; le pont remplace en 1837 l'ancien bac qui assurait la liaison entre Plouguiel et Tréguier (les passeurs étaient les moines).
Dans un décor de verdure sympathique, ensemble comprenant la chapelle, la croix de Bonne Nouvelle (1628) et la Fontaine Saint-Iltud
Très beau panorama sur l'île Loaven et l'embouchure maritime de l'estuaire du Jaudy. Crique du Palud.
Panorama sympathique.
Splendide jardin de 5 hectares et demi, constitué de 600 espèces
végétales (plantes exotiques, cascades, bassins, roseraies, bosquets
de fou gères arborescentes d'Australie...). Ce jardin a été
créé par Aristide Tallibart, d'après les plans de l'Architecte
breton Ollivier. Il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques
depuis 1992.
Site inscrit et classé. Un fief et seigneurie
connu depuis le XIII siècle. Un ensemble de bâtiments qui présente
un concept homogène des XV et XVI siècles. Trois importants corps
de construction de granit formant un " U en cour close de murs d'enceintes.
Outre la tour, la principale singularité de Lézhildry réside
dans le bâtiment Renaissance de l'aile est en une galerie dite "
salle haute d'une ampleur particulière qui repose sur un déambulatoire
dont l'architecture en façade est formée de sept arcades. Cette
galerie est accessible par un escalier à vis monumental et s'ouvre par
deux arcades sur une chapelle consacrée en 1596. Une dizaine de cheminées,
dont plusieurs monumentales, se trouvent à Lézhildry. D'autres
éléments confirment l'importance du lieu : four à pain,
vivier, routoir à lin, fontaine, au lieu de terres de culture et prairies.
Visites guidées pour groupes sur réservation. Salons de réception
(concerts, conférences, expositions).
Une salle " déambulatoire ' en rez de jardin. Capacité :
70 personnes assises, 130 debout. Un salon en " salle haute " en étage
situé dans le bâtiment ' renaissance ". Capacité :
140 personnes assises, 200 debout.
La plus ancienne mention de la commune date de 1198 et se trouve dans une charte de l'abbaye de Saint-Riom sous le nom de Ploezo.
Joli porche sud du XIV orné des statues polychromes des apôtres.
Sur les voûtes de ce porche des peintures du XV s (anges)
L' édifice est surtout remarquable par les fresques qui en décorent
l'intérieur et en particulier :
La célèbre Danse Macabre 1488- 1501 . des deux côtés,
sur les murs de la nef, 47 personnages s' enchaînent les uns aux autres,
main dans la main, alternant des morts (squelettes) et des vivants de toutes
sortes (le pape, le roi, le pauvre, le cardinal, le laboureur, le cordelier,
le moine, l'homme de loi....).
Ces tableaux accompagnés de naïves légendes rimées
traduisent à la fois la hantise de la mort, une complicité très
ancienne avec l'Ankou (personnage de la Mort en Bretagne), et l'égalité
de tous devant cette fin certaine.
Il s'agit d'un bout lieu de la Résistance française. De janvier à août 1944, 134 aviateurs américains et canadiens abattus au-dessus de la France purent regagner l'Angleterre en partant de celte plage.
La côte très découpée offre plusieurs points de
vue remarquables Pointe de Plouha avec un vaste panorama sur la Baie de Saint-Brieuc
à l'est et Brébat à l'ouest, Bey Hastel (pointe du Château)
avec les ruines d'un ancien corps de batterie, Gwin Légal qui protége
un port unique en son genre quant au mode d'ancrage. La grève de Port-Moguer
avec un quai de granit rose de Trégastel construit vers 1840 et un amer
appelé la Tour Blanche.
La plage du Palus avec ses aires de jeux et Bréhec avec son anse protégée.
Les plus hautes de Bretagne. C'est un site protégé qui fait l'objet d'une préemption de la part du Conservatoire du Littoral.
Plourivo est une commune particulièrement intéressante pour une découverte de l'Estuaire du Trieux. Plusieurs promenades et chemins de randonnée permettent d'accéder à divers monuments et d'admirer le magnifique massif forestier de Penhoat-Lancerf.
Massif forestier qui occupe 600 ha de la commune de Plourivo formant ainsi la plus grande forêt littorale en Nord-Bretagne : chênes, hêtres, châtaigniers et arbousiers avec des zones plus pauvres de landes à bruyères, d'ajoncs et de pins maritimes. Ce bois est également important dans l'histoire bretonne : Alain Barbe-Torte infligea à cet endroit une cuisante défaite aux envahisseurs normands en 936.
Croix monolithes du haut Moyen Age dites "mérovingiennes".
Cette chapelle, reconstruite en 1885, contient les tombeaux du comte de Labenne, fils naturel de Napoléon III (décédé en 1882) et de son fils (décédé en 1884), seulement âgé de quatre ans.
Dans le bois de Penhoot-Lancerf, d'anciens routoirs à lin en maçonnerie de pierre et à fond dallé, témoignent d'une activité très importante dans la région du Trégor: la culture et le teillage du lin du XVI au XIX siècles. En 1900, la culture du lin a été remplacée par celle de la pomme de terre, puis par celle des primeurs (choux-fleurs, artichauts, cocos...)
Appelé aujourd'hui " Maison de l'Estuaire "
Ce manoir a été rendu célèbre dans les années
1920 par l'affaire Seznec dont on parle encore aujourd'hui. En 1923, Guillaume
Seznec, lors d'un procès largement contesté (encore aujourd'hui
par son petit-fils Denis qui réclame la révision de ce procès),
fut condamné aux travaux forcés à perpétuité
pour avoir assassiné Pierre Quéméneur, conseiller général
du Finistère. On ne retrouva jamais le corps de la victime, ni aucune
preuve solide de la culpabilité de Seznec. Après la Fermeture
du bagne où il purgeait sa peine, il revint en France en 1947 mais son
procès ne fut jamais révisé et il ne fut jamais réhabilité.
Aujourd'hui, ce manoir abrite la Maison de l'Estuaire" dont l'animateur
propose des promenades accompagnées pour la découverte du Bois
de Lancerf et de l'Estuaire du Trieux.
Etymologie : Pommerit-Jaudy vient du celte "pomment", près du gué, et du nom de la rivière L'église de "Pomerit jeudi" (ou Pemenit Jeudy ou Pemerit Yeudi) est citée dès 1330. Le nom s'écrit "Pommerit Jaudy" en 1731.)
(aujourd'hui Ecole d'Agriculture très importante) fut sous la Révolution le théatre d'un sanglant règlement de comptes. Charles Louis Le Roux du Chef du Bois y fut assassiné par Taupin, chef chouan, ancien valet de chambre de l'évêque de Tréguier, Le Roux ayant présidé le tribunal qui avait condamné à mort la femme de Taupin.
Ce château appartient à la famille
Kermel depuis 1428. Sa facade a été remaniée au XlX.
Chapelle Sainte-Anne de Kermezen 638) située à l'entrée
du parc.
Gite rural et chambres d'hôtes sur place.
Les chapelles:
- Saint Antoine Ermite (18 siècle),
- du Folgoat-Dewet (1 8 siècle),
- du Folgocit-Pontrod (17' siècle),
- Saint-Dogma de Kerozeth (16 siècle).
Petite Cité de Caractère de Bretagne.
Ville fleurie 3 Fleurs depuis 1998.
Pontrieux est une petite ville pont, de fond d'estuaire, sur la rivière
du Trieux avec un port de plaisance.
A l'origine maison de la Tour. Située place Le Trocquer et à colombages, elle abrite au jourd'hui le Syndicat d'initiative, la Bibliothèque et les Salles d'Exposition.
Place Le Trocquer, rue St Vies, rue des Fontaines et Place de la Liberté. Maisons en pierre ou à colombages, inscrites à l'inventaire de Monuments Historiques et des Bâtiments de France. La Tour Eiffel, le Tribunal Révolutionnaire, les Hôtels particuliers des émigrés De Keruzec et De Kerguézennec, etc...
pour la mise en valeur de son patrimoine et
son fleurissement.
La Fontaine en granit, dont la cuve est rendue hermétique par joints
de plomb. Unique en France : Mode d'alimentation naturelle selon le principe
des vases communicants.
48 lavoirs restaurés et fleuris dans le centre ville tout au long du Trieux. Promenades spécialement organisées et aménagées pour la visite et la découverte de ces lavoirs dans des barques confortables, durant tout l'été. La grande fête des lavoirs a lieu le 15 août de chaque année.
Une douzaine d'artistes et artisans d'art
:
Peintres, ébénistes, tisserands, modeleurs, bijoutiers, graveurs
calligraphes, mosaïstes, potiers sculpteurs...
En été Ateliers-Expos sur une dizaine de sites. Marché
artisanal avec animation tous les lundis.
Un circuit lumineux qui invite les promeneurs à découvrir le
patrimoine éclairé de la ville à la tombée du soir
lavoirs, ponts, maisons anciennes...
Promenades nocturnes en barques: tous les vendredis et dimanches de l'été.
Animations les vendredis de l'été à partir de 21 h.( 19
et 26 juillet et 02,09 et 23 aout).
La famille de Pouldouran qui avait la seigneurie de ce lieu, s'est éteinte
dès le XVII siècle.
La commune de Pouldouran est entièrement site classé depuis 1974. A cet endroit le Bizien (rivière) rejoint l'estuaire du Joudy et
est envahi par la mer deux fois par jour. Plusieurs promenades interressantes
le long du Bizien dont le chemin de Talus et Routoirs, chemin de randonnée
thème avec 13 panneaux explicatifs trilingues.
L'édifice
affecte la forme d'un carré long flanqué sur sa façade
principale de trois tourelles dont deux aux angles et une en son milieu plus
monumentale et qui abrite un escalier menant à la salle du premier étage.
La cour est encore presque close et les douves de l'enceinte extérieure
sont reconnaissables. La chapelle (XVII) à pans multiples a été
réduite dans ses proportions et l'étang à l'arrière
du manoir a été réaménagé. Un menhir situé
à proximité témoigne de l'ancienneté de l'occupation
de ce site.
Sur place chambres d'hôtes.
Elle a été bâtie en 1622 et fut agrandie en 1674 et 1719. Elle abrite plusieurs pièces de mobilier classé maître-autel et retable de bois peint du XVIII siècle, statue de Saint-Pierre et Saint-Paul en bois polychrome du XVIII statue de St Yves en bois peint du XVII, chaire à prêcher et clôture des fonts baptismaux en bois ciré du XIX, bannière de procession en velours et soie brodée d'argent du XVII siècle, orgues restaurées et classées en 1984.
Tréwazan sa construction est attribuée aux Hospitaliers de St
Jean de Jérusalem présents dans la région (voir Runan,
Saint-Laurent). ElIe a conservé des parties très anciennes (choeur
et pignon ouest de 1497-1500, aile nord du XIII siècle)
En ruine depuis 1914, elle e été entièrement restaurée
entre 1980 et 1990.
situé à la limite de Prat et de Bégard l'ensemble moulin-étang offre l'occasion d' une belle promenade aménagée. Une tradition locale prétend qu'Ahés la Géante fut enterrée à Prat au lieu-dit Béas (Bez Ahès : la tombe d'Ahès) et qu'un dolmen long de 10 m lui servait de sépulture. On pouvait encore le voir au siècle dernier.
"Quemper" signifie en breton "confluent". La commune se situe en effet au point de confluence du Leff avec le Trieux. Un sentier de randonnée passe par ce lieu.
Cette église de construction récente comporte un vitrail du XV siècle.
Ancien hameau de pêcheurs entièrement réhabilité, situé dans une anse du Trieux près des écluses de Pontrieux. Camping du Bois d'Amour.
Maudez-René Le Cozannet, prêtre missionnaire, né à Langoat en 1666, habita à Quemperven de 1717 à 1720, date à laquelle il mourut. Sa tombe fut un lieu de pèlerinage important jusqu'en 1875. Un culte populaire lui fut rendu et on lui attribua plusieurs guérisons.
aile nord de 1731, aile sud de 1732, secrétairerie de 1712, sacristie de 1761 et bas-côtés de 1781-1784. Elle renferme des arcades ogivales et une belle statue ancienne du Christ. Curieux clocher avec escalier extérieur. Retable du XVIII siècle. Tombeau de Maudez-René Le Cozannet dans le cimetière.
L'histoire de cette cité commence en 1070 avec l'édification d'une
motte féodale par le Comte Derrien de la Roche. Son histoire est surtout
marquée par la Guerre de Succession de Bretagne qui dégénéra
en conflit franco-anglais entre Jean IV de Monfort demi-frère anglais
du Duc Jean III de Bretagne (décédé sans héritier)
Jeanne de Penthièvre, la nièce de ce dernier, épouse de
Charles de Blois.
En 1345 la ville de la Roche Derrien est assiégée et capitule
devant les Anglais. En 1347, Charles de Blois assiège à son tour la ville occupée par
les Anglais mais il perdit la bataille, fut blessé et fait prisonnier.
En 1357, la ville débarrassée momentanément des Anglais
est offerte par Charles de Blois, en remerciement pour brillant service d'arme à
Bertrand du Guesclin. En 1375 les Anglais occupent à nouveau La Roche
Derrien et en 1394, le duc Jean IV fit détruire le château.
La Roche Derrien est également surnomnée "Kapital Stoup"
la capitale des tailleurs de lin dont l'activité était très
importante dans la région comme en témoignent les nombreux lavoirs
à lin (routoirs) du secteur.
La ville a conservée de nombreux témoignage de son passé
comme les restes de fortifications, les maisons à colombages et les quartiers
anciens tel le Chef du Pont qui était tenu par les couvreurs et chiffonniers
qui y régnaient en maîtres. Une promenade est aménagée
dans ce quartier, en bordure du Jaudy.
cette église fortifiée construite en période de troubles entre le XI et le XIV siècle, conserve un élégant clocher du XIV et un porche à arcatures formant des niches. L'intérieur renferme un retable sculpté du XVII et des orgues classées provenant de l'abbaye de Westminster dont les éléments les plus anciens datent de 1547.
bâtie à l'emplacement de l'ancien donjon du château. On y accède par des petites ruelles très pittoresques
humble chapelle XVII siècle bâtie à l'ombre d'un if qui aura été planté par Duguesclin à l'endroit où les Anglais firent prisonnier Charles de Blois en 1347. Cet if a disparu lors de la tempête décembre 1999.
sur la place du Martray et près de l'Eglise, maisons à colombage dont une du XV siècle.
maison à pans de bois XVI siècle située place du Martray. Elle propose l'exposition "Jadis" sur l'histoire le patrimoine et les anciens métiers.
Runargant " la Colline d'Argent " est mentionnée pour la première
fois au XII siècle. C'était une étape importante entre
Tréguier et Guingamp pour les pélerins de St Jacques de Compostelle
et du Tro Breizh. L'édifice fut embelli grâce notamment aux Ducs
Jean IV et Jean V.
- L'église Notre-Dame de Runan (première moitié du XV
siècle)
Chapelle intérieure du midi de 1438, clocher de 1822. Façade
méridionale remarquable, richement sculptée et blasonnée,
elle est percée de hautes baies flamboyantes.
Plusieurs gargouilles, reprenant des thèmes chers au Moyen-Age, représentent
Satan, des personnages griffus, le lion et l'aigle.
- L'ossuaire bâti en 1552 : Edifice sobre, de facture classique.
- Le calvaire entouré d'une chaire à prêcher extérieure
: Au XV siècle, lors des Fêtes de Notre-Dame, l'affluence des
pélerins était telle que l'église ne pouvait suffire à
les recevoir.
Visite guidée possible pendant la saison estivale : s'adresser au point
information près de l'enclos.
A proximité de l'enclos, le petit bois a été entièrement
réhabilité après la tempête d'octobre 1987.
Chapelle construite en 1543 par le Comte de Bourgblanc. Cette chapelle a pour
patron Saint Cado ou Cadoc, moine gallois. Elle possède notamment un
très beau portail flamboyant d'influence normande.
Derrière la chapelle, cinq fontaines aujourd'hui restaurées étaient
un lieu de pélerinage : L'eau de ces fontaines aurait le don de soigner
les yeux et la peau.
Visite libre.
reconstruite en 1912. Vitraux et voûtes refaits en 2001. Ouverte au public le week-end.
Le Palacret, ancien village situé sur la route de Bégard et la
léproserie du Fot Bras témoignent du séjour des Hospitaliers
de Saint Jean de Jérusalem dans cette commune. En effet, après
la dissolution de l'Ordre des Templiers en 1312 le Palacret, comme les autres
possessions templières, fut dévolu aux Hospitaliers de l'ordre
de Malte.
Cette église fondée à la fin du XIV siècle, a conservé son porche sud d'origine à colonette centrale et remplage. L'intérieur présente une nef à arcades ogivales, des lambris et des fresques remarquables du XVII siècle.
Des écussons, incrustés dans le mur du cimetière représentent les armes du Palacret : heaume soutenu par deux lions.
(sur la route de Landébaeron)
En restaurant cette fontaine en 1990, on retrouva une statuette de pierre représentant
Saint Laurent et son gril. Un des bancs de pélerins en granit a été
reconstitué par le sculpteur Fabrice Lenz.
Squiffiec vient du breton Scav (pluriel : squiviec) qui signifie lieu planté
de sureau.
Belle porte gothique d'origine. Aujourd'hui rénovée, la chapelle abrite des expositions. Située sur la D8 Tréguier - Guingamp.
L'édifice originel bâti au XIV siècle fut reconstruit au XIX dans le style néo-gothique. Seules les arcades du XV siècle sont d'origine L'intérieur renferme de très belles statues anciennes
La tradition locale raconte le culte célèbre de Saint Yves-de-Vérité
(Sant Erwoan ar Wirionez) qui était invoqué de manière
superstitieuse Lorsque l'on voulait se débarrasser d'un ennemi, on le
vouait à St Yves de Vérité et il mourait moins d'un an
après. Une chapelle liée à ce saint vengeur (la chapelle
du Sacrement), construite vers 1600, fut détruite sur l'ordre de l'abbé
Jean-Marie Kerleau qui mourut moins d'un an après ( !). L'oratoire de
St Yves de Vérité fut également détruit et la statue
fut brûlée en 1907 par des religieuses de Tréguier.
entièrement restaurée (1996/1997); fenêtre du chevet du XIV site remarquable dominant l'estuaire du Jaudy.
Eglise Notre-Dame (parties anciennes)
Fenestrage du chevet (XIV siècle), porche sud (1706), clocher (XVIII).
Capitale historique du TREGOR et evêché jusqu'à la Révolution,
Tréguier fut fondée à la fin du Vème siècle
par Tugdual, un moine venu d'outre Manche.
Elle fait partie des sept grands évêchés de Bretagne et
est l'une des étapes du Tro Breizh. Saint-Yves, saint breton le plus
invoqué, patron des avocats, né près de Tréguier
en 1253, y est célébré tous les ans (le 3ème dimanche
de mai) lors de son grand pardon.
Tréguier, riche de monuments et de maisons à pans de bois est classées
" Petite Cité de Caractère ".
Ce magnifique édifice gothique au coeur de la ville, se distingue par ses
trois tours et ses trois porches : porche des Ladres, porche du Peuple et porche
des Cloches.
Vestige de l'époque romaine, la tour d'Hastings (XIème/XIIème
siècles) surmonte une base comportant deux arcs en plein cintre dans
la partie nord du transept.
A l'intérieur de la cathédrale, le groupe de Saint Yves, placé
entre le riche et le pauvre accueille les visiteurs. Le tombeau de Saint-Yves,
saccagé lors de la Révolution a été reconstruit
en 1890, il est contigu au tombeau du Duc Jean V de Bretagne reconstruit également
au XIXème siècle qui fit voeu d'être inhumé près
de Saint-Yves. Dans les collatéraux de la nef, on peut admirer des enfeus
de plusieurs chanoines. Les quarante stèles du choeur du début
du XVIème siècle comportent sur leurs miséricordes un bestiaire
médiéval tout à fait remarquable.
Construit de 1450 à 1468 composé de quarante arcades gothiques,
il complète admirablement l'ensemble cathédrale-palais épiscopal.
Il abrite de nombreux gisants venant d'abbayes de la région.
Du cloître, très belle perspective sur les trois tours Tour d'Hastings,
Tour du Sanctus (fin XIVème siècle) élevée à
la croisée du transept et la flèche du XVIIIème siècle
ajourée des symboles d'un jeu de cartes, se dressant à 63m au-dessus
du porche des cloches.
Très belle sculpture de Francis Renaud elle représente une trégorroise
en pleurs dans sa cape de deuil.
Dans le Bois de l'Evêché devenu le " Bois du Poète
", on découvre la stèle dédiée à Anatole
Le Braz (1858-1926) écrivain et collecteur de légendes.
Sur la Place du Martray, Statue d'Ernest Renan sculptée par Jean Boucher
dont l'inauguration en 1903 a vu, en 1904, la construction du Calvaire de la
Protestation en bas de la Ville.
Ernest Renan (1823 - 1892) naquit dans cette maison d'armateur à pans
de bois du XVIIème siècle, donnée à l'Etat en 1946.
Au rez-de-chaussée, se trouvait l'épicerie de sa mère;
perchée sous les combles, dans la vigie du troisième étage,
on peut visiter sa petite chambre d'écolier d'où l'on découvre
les toits de la basse ville ainsi qu'un vaste paysage autour de la rivière.
Dans une salle du premier étage, on a reconstitué le cabinet de
travail qu'il avait au Collège de France en sa qualité d'administrateur.
Penseur et écrivain, ayant revendiqué le droit de libre expression
pour la critique historique et religieuse, l'influence de Renan fut considérable.
De nombreux documents et souvenirs de l'auteur de la Vie de Jésus et
des Souvenirs d'Enfance et de Jeunesse y sont précieusement conservés.
Cet ancien couvent, situé en haut de la rue de Chalotais, fut un hospice
de vieillards puis une maison de retraite pour les prêtres; sa chapelle
de l' Hotel-Dieu, son cloître et les cellules des moniales méritent
une visite attentive. Les Augustines, soeurs hospitalières arrivèrent
à Tréguier en 1654. Les dernières religieuses quittèrent
la ville en 1995.
Ouvert ou public en saison et sur demande pour les groupes (toute l'année).
Entouré d'une cour fermée, il est flanqué d'une tour sur sa façade arrière.
On peut y admirer une statue de Saint-Honorée, en bois polychrome du XVII siècle et des fonts baptismaux du XVI et XVII siècles, en granit, surmontés d'un couvercle en bois, malheureusement privée de sa polychromie. Saint-Zény était un moine venu d'irlande.
Croix en granit; elle porte un Christ sur une face et une Vierge stylisée sur l'autre.
cet ouvrage du XVIII siècle a beaucoup d'allure avec son clocher coiffé de dômes étagés.
sa construction, date du XIV siècle. L'ensemble architectural présente un beau corps de bâtiment, percé en son milieu d'une porte charretière et d'un guichet à piéton, des baies rectangulaires à meneaux (percées sans doute au XV ou XVI siècle). Colombier à proximité.